Tous les ans en fin d’année, « Fruits of Solidarity » (fruits de solidarité) envoie une lettre de remerciement à ceux qui soutiennent la campagne nationale pour leur faire prendre conscience de l’impact de leur choix et leur partager les réussites annuelles des coopératives qui constituent le réseau en Grèce.
Un extrait de cette lettre est publié ici.
A propos de Modousa
à Ces membres de la coopérative qui ont assisté à la dernière réunion du comité du conseil d’administration ouvert ont trouvé la salle déjà occupée. La salle de réunion s’était transformée en studio pour les besoins de groupes de musique de jeunes locaux alors que la grande salle était devenue un terrain de volley fermé !
Comme vous le comprenez, son établissement, pressoir à huile préindustriel du 19ème siècle rénové et propriété de la coopérative accueille désormais et de façon permanente des activités culturelles et sportives de la région.
Un autre exemple est celui de la performance théâtrale amateure qui ont eu lieu il y a 3 mois et ont eu comme principal objectif de promouvoir l’héritage local, culturel et industriel. Lors de cette performance, la plupart des « acteurs » étaient des membres de la communauté locale.
Le magasin de la coopérative vend maintenant des produits d’autres coopératives du Nord et de l’Est égéen en tant que membre d’un nouveau réseau qui a été développé.
L’usine de conditionnement, après des mois de difficultés administratives/bureaucratiques (la loi ayant changé entre temps), devrait recevoir la licence nécessaire dans les prochains jours pour que les récoltes puissent être conditionnées par la coopérative, réduisant de manière significative les coûts entre autres.
Enfin, malgré les annonces du Premier Ministre et les engagements des autres autorités, la ferme oléicole publique d’environ 100 hectares n’est pas encore été transférée à la direction de la coopérative. Cette ferme oléicole est un domaine abandonné, dans lequel l’intention déclarée de la coopérative est la recherche scientifique et l’expérimentation sur l’amélioration de la variété d’olive locale en coopération avec les instituts universitaires respectifs. Mais ils sont optimistes concernant l’affaire et pensent qu’elle n’est pas perdue.
En conséquence de ce qui a été précédemment mentionné, il n’est pas surprenant que la coopérative compte aujourd’hui 77 membres (contre 63 l’année dernière) et une tendance à la hausse.
A propos de Greenland
à La multiplication par deux de l’effectif a suivi celle de son objet. Ce ne sont pas seulement les nouvelles pâtes et salade, développées par l’équipe de Recherche & Développement, ni l’expérimentation de nouvelles techniques de conditionnement des olives de Kalamata. Il s’agit principalement de l’extension vers l’agrotourisme via l’organisation de visites guidées des oliveraies et des coopératives, comme certains d’entre vous ont eu l’opportunité de le découvrir.
Une nouvelle activité complémentaire du groupe, implique la communauté locale soit comme un fournisseur soit comme un prestataire de services. Elle gère et intègre le tourisme dans cette zone semi-montagneuse non pas comme un rouleau compresseur sur l’environnement naturel et la culture locale mais comme une aide dans l’effort de transformer les schémas de production et de culture, en incluant en même temps la plus grande coopérative au sein de laquelle le groupe fonctionne.
Mais elles ne s’arrêtent pas là. A travers leur participation dans un spectre plus large, elles tentent de promouvoir l’Appellation d’Origine Protégée des olives de Kalamata avec ce que cela implique autant sur les pratiques de cultivation que la reconnaissance institutionnelle. En créant en même temps des synergies scientifiques et de production qui, via l’information et la communication des producteurs dans tout le département, font face conjointement à de sérieux problèmes causés par le changement climatique, comme par exemple l’insecte nuisible « Dakos ». Un problème qui comme vous devez le savoir, a fait des ravages en Grèce cette année.
A propos de nous, Dock
à Depuis notre dernière communication il y a un an, nous avons beaucoup avancé.
Nous avons eu beaucoup de réunions avec des groupes qui souhaitaient mettre en place des initiatives d’ESS et nous avons aidé ceux d’entre eux qui étaient prêts à franchir les premiers pas. En fait, 180 cas uniques nous ont contacté, dont 22 que nous avons rencontré personnellement et a qui nous avons offert un soutien consultatif. Toujours sans frais dans cette première étape avant le lancement de leur activité.
Nous avons poursuivi la rédaction et la publication des « guides » pour comprendre le cadre institutionnel et les concepts de base.
Nous avons soutenu l’organisation de quelques événements majeurs pour le développement and la promotion de l’ESS dans notre pays and nous avons participé à un certain nombre de séminaires de formations pour le secteur.
Mais le plus gros défi auquel nous faisons face est que notre modèle de fonctionnement – conseil gratuit – les conseils gratuits dans une certaine mesure seront désormais une politique officielle du gouvernement. À travers le pays, des centres de soutien avec un financement de 30 mois sont créés pour faire ce travail, qui s’est avéré être quelque chose dont les gens de l’économie sociale et solidaire ont besoin dans leurs premières étapes.
Mais pour le moment, même si cela fait plusieurs mois, cela ne semble pas être le cas pour bientôt.
Dès que ces centres de soutien commenceront leur travail, nous pensons transformer le revenu résultant des campagnes alimentaires pour DOCK vers le soutien de l’écosystème grec de l’ESS via le financement et le soutien dans les coulisses des réseaux et des synergies qui sont maintenant en phase de démarrage.
January 2019