Modousa

Après des mois de bataille administrative, l’usine de normalisation est désormais pleinement opérationnelle, comme nous en avons été témoins lors de notre visite des établissements de Modousa à l’occasion du festival gastronomique de Lesbos (lien). Lesbos Food Fest vise à donner une place de choix et à diffuser la tradition culinaire de l’île. Chaque journée se déroule dans un lieu différent et par un organisateur différent.

Ce n’était pas le seul événement culturel à avoir lieu dans les établissements de Modousa, puisqu’il s’agit d’un espace d’activités culturelles permanentes pour les environs. Une zone qui, sans jamais avoir été une destination touristique, souffre néanmoins – comme le reste de l’île – des conséquences de l’accord UE-Turquie, qui a conduit des milliers de migrants et de réfugiés à être bloqués sur les premières îles d’accueil.

Alors même que nous écrivons ces lignes, les populations insulaires sont en pleine agitation. Cependant, les habitants de Modousa font de leur mieux. En collaboration avec le Sporos Regrowth Institute (Ινστιτούτο Αναγέννησης, Ο Σπόρος) nouvellement créé, ils organisent des séminaires sur la culture de l’olivier pour les habitants et les réfugiés. De plus, ils fournissent en permanence des produits à prix coûtant à des organisations de soutien aux réfugiés.

De retour au siège de la coopérative, les mêmes ressources ont été utilisées pour construire les installations sportives dont la région a grand besoin. En outre, il est prévu de créer, en collaboration avec d’autres organismes, une huilerie pilote pour couvrir les besoins de l’ensemble de la zone. L’innovation de ce projet réside dans le processus de broyage qui libère pleinement les polyphénols contenus dans cette huile spécifique.

Malheureusement, la gestion de l’oliveraie mentionnée dans les rapports précédents n’est pas tombée entre les mains de la coopérative. Heureusement, leur travail a commencé à inspirer des entreprises similaires dans d’autres régions de Lesbos, la nouvelle de ce voyage jusqu’à Athènes.

Green Land

à Le groupe a récemment contribué activement à la promotion des olives Kalamata AOP au travers d’une association créée à cet effet. Cet effort est actuellement au point mort au niveau judiciaire, car les décisions de justice concernant le recours contre les décisions ministérielles pertinentes ne sont pas attendues de sitôt.

Cependant, Green Land ne se tient pas à l’écart. En tant que producteurs qui souhaitent contrôler leur produit, depuis la production et la distribution jusqu’à l’élimination des déchets, les membres de l’association ont joué un rôle de premier plan dans la création de l’association environnementale et culturelle de Messénie.

à L’un des objectifs de l’association est de rationaliser le fonctionnement des transformateurs d’huile de marc d’olive de la région.

Ces installations traitent le noyau d’olive, c’est-à-dire tout ce qui reste après le pressage de l’olive et l’obtention de l’huile. Le traitement de ce sous-produit est une procédure compliquée avec un impact négatif sur la nappe phréatique.

Le premier objectif de l’association est de coopérer avec une société internationale de mesure afin de déterminer les dommages causés à l’environnement par l’activité économique la plus populaire de la région.

Il va sans dire que le département R&D du groupe continue d’expérimenter le développement de techniques traditionnelles de transformation des olives et a récemment achevé la propre usine de standardisation et de conditionnement des olives de Green Land.

En outre, la co-agriculture de Green Land a contribué activement à la création de l’école de l’huile d’olive et des olives https://www.kaloos.com/en/. Un groupe de personnes expertes à toutes les étapes de la production d’huile d’olive s’est réuni afin de combiner leurs connaissances scientifiques et leur expérience en créant une banque de données nationale d’information sur l’huile d’olive extra vierge à laquelle chacun peut avoir accès, soit pour partager ses préoccupations soit pour se familiariser avec les meilleures pratiques de fabrication de produits sûrs et de qualité supérieure.

DOCK

Le lancement des centres de soutien à l’économie sociale et solidaire, auxquels il était fait référence dans la note d’information précédente, n’a rien changé en termes d’objectifs et de fonctionnement du groupe.

Pour la quatrième année consécutive, le DOCK continue de fournir un soutien et des informations aux coopératives déjà existantes ou en construction. A travers des consultations quotidiennes et des séminaires d’éducation non formelle, nous renforçons la dimension économique, sociale et politique d’une coopérative sociale. En 2019, nous avons soutenu plus de 220 cas individuels et dix entreprises sociales existantes. En outre, nous avons organisé 6 événements publics sur des questions relatives à l’ESS, au commerce équitable et à la mise en réseau, et avons dispensé une formation aux jeunes sur les questions d’orientation professionnelle en relation avec l’ESS. Les services que nous offrons sont gratuits.

De plus, DOCK a participé à la production de contenu et à l’organisation de la collectivité de la première plateforme éducative numérique sur l’ESS : kalomathe.gr.

Du fait de notre implication dans les Fruits de la Solidarité et dans le commerce équitable, nous avons été chargés de l’organisation de la réunion biennale WFTO Europe en Grèce.

Enfin, en ce qui concerne les Fruits de la Solidarité, le réseau est désormais en ligne en 4 langues différentes sur : https://fruitsofsolidarity.gr/. Entre autres fonctionnalités, le site comprend une synthèse présentant les structures de solidarité volontaire qui ont été soutenues à travers toutes les campagnes lancées depuis octobre 2019.

Avril 2020